Les États-membres de l’Union du Fleuve Mano adopte le Plan stratégique quinquennal de l’institution

Les États-membres de l’Union du Fleuve Mano adopte le Plan stratégique quinquennal de l’institution
February 14, 2020 9:09 am Nouvelles

par Fatmata Kata

 

Les délégués représentant les quatre pays de l’Union du Fleuve Mano (UFM) — la Sierra Leone, la Guinée, le Liberia et la Côte d’Ivoire — ont adopté le Plan stratégique quinquennal (2020–2025) sous-régional et le Plan d’action correspondant de l’organisation après une délibération de deux jours, les 4 et 5 février à Freetown en Sierra Leone, qui leur a permis de procéder à l’examen critique des deux documents.

L’UFM est un partenaire essentiel du Programme pour la Biodiversité et le Changement Climatique (WA BiCC). Le processus de son Plan stratégique quinquennal a débuté en février 2019, d’abord par un atelier de lancement au cours duquel un protocole d’accord fut signé entre l’UFM et WA BiCC. Le deuxième atelier s’est déroulé en juin 2019 et a abouti à l’élaboration du nouveau plan stratégique avec l’appui des partenaires de développement. En octobre 2019, le troisième atelier avait lieu pour la validation technique, par le personnel du Secrétariat de l’UFM et les partenaires gouvernementaux invités, du plan stratégique et du plan d’action révisés.

L’adoption du plan stratégique régional de l’organisation répond à son mandat préconisant la promotion de la paix, de la sécurité alimentaire et du développement économique de ses États-membres. Le document reflète aussi l’engagement par le Secrétariat de veiller à stabiliser et accélérer la croissance économique de ses quatre pays membres.

Les remarques liminaires de l’évènement ont été faites par M.

Adewale Adeleke, Spécialiste principale des politiques de WA BiCC et la Secrétaire générale de l’UFM, l’ambassadrice Medina Wesseh.

Adeleke a félicité l’institution d’avoir réussi à créer un document qui pourra facilement convaincre n’importe quel partenaire envisageant les intérêts nationaux des quatre États-membres.

« WA BiCC a vu l’importance du processus d’examen en tant que pierre angulaire pour l’UFM, considérant le rôle institutionnel dans la sous-région et le fait que les quatre pays membres abritaient une grande partie de ce qui reste de la forêt de Haute Guinée », a ajouté Adeleke. Il a indiqué par ailleurs que WABiCC continuerait à œuvrer avec l’UFM en exécutant le Plan stratégique et le Plan d’action avec l’appui des États-membres, en tenant compte du rôle du partenariat dans le processus de développement.

L’ambassadrice Wesseh a exprimé son appréciation à tous les États-membres, qui ont permis à leurs représentants d’être présents pour la validation du plan stratégique. Elle a de même remercié l’USAID pour son soutien financier par le biais de WA BiCC, et la consultante Laurie Manderino, pour le talent et l’expérience qu’elle a apportés au processus d’examen.

« Le nouveau plan stratégique donnera au Secrétariat de l’UFM des objectifs précis à réaliser pendant la période de 2020 à 2025, et la mise en œuvre des activités clés des cinq programmes différents inclus dans le plan est vitale dans l’établissement du cadre favorisant un développement durable dans les quatre États-membres, prenant en compte des défis énormes auxquels fait face la sous-région, » a fait remarquer Wesseh. Elle a également ajouté que la validation du plan par les délégués rendrait le travail du Secrétariat plus « prévisible, réel et efficace ».

Mme Wesseh a terminé son discours en sollicitant WA BiCC pour un soutien supplémentaire, surtout pour la mise en œuvre immédiate de la feuille de route sur le suivi et l’évaluation, et les communications, et les stratégies de mobilisation de ressources, qui, dit-elle, sont essentielles à la réalisation du Plan stratégique et du Plan d’action.